Vous avez besoin d’un peu plus d’espace dans votre maison ? La famille s’agrandit et vous avez besoin de volume ou de pièces supplémentaires. Vendre l’ancienne habitation pour en acheter une nouvelle peut sembler être un tantinet radical. Alors, pourquoi ne pas procéder à la création d’un bâtiment de prolongement ? Voici quelques conseils qui pourraient vous êtes utiles.

Que signifie le prolongement ?

Pour comprendre ce qu’implique le « prolongement » d’un bâtiment, vous devez connaître les différents types d’extensions de maison. En général, il y a 3 types d’extensions. L’agrandissement maison verticale ou surélévation consiste à rajouter des mètres carrés dans les hauteurs. On procède à une simple rénovation des combles. Il y a aussi l’extension maison horizontale, c’est là qu’on parle de prolongement. Ces travaux consistent à étendre dans le prolongement de la maison, c’est-à-dire une sorte d’aile. Ce type d’extension nécessite alors d’avoir une surface suffisante dans son terrain pour accueillir l’aile de la maison. Il peut être à plain-pied ou à étage. L’extension maison non attenante est conseillée quand vous n’avez pas assez de place pour faire un prolongement.

Demander les conseils d’un professionnel

Pour des projets d’extension ou de prolongement, il est idéal de demander les conseils d’un professionnel. Qu’il s’agisse d’un architecte ou d’une entreprise spécialisée, leurs recommandations sont nécessaires. Le professionnel en question va écouter vos besoins et la raison pour laquelle vous souhaitez recourir au prolongement. Une entreprise de rénovation située à Brabant wallon, par exemple, pourra vous apporter leur professionnalisme pour ce type de projet. De plus, un expert pourra étudier la faisabilité des travaux selon la situation du bâtiment. Il prendra en compte les isolations, la forme du bâtiment, les menuiseries, etc.

Sonder le sol

Cette étape est très importante dans les travaux de prolongement d’un bâtiment, car elle va permettre de savoir quel poids le sol pourrait recevoir. C’est à partir des résultats obtenus que vous puissiez convenir du type de structure adapté à vos fondations. On procède au sondage du sol avant la planification des travaux. Le principe est simple, faire une étude en profondeur pour savoir ce qui constitue le sol : sable, argile, ou autres. Pour déterminer la stabilité ou la mobilité du territoire, on doit prélever un échantillon du sous-sol. Cette technique est appelée le carottage. En plus de pouvoir déterminer la qualité du sol, un sondage permet également de prévenir les risques en amont : tremblement, fissures, etc.

Qu’en dit la loi ?

Avant d’entamer la réalisation du prolongement, vous devez prendre en compte ce que la loi pense de ce type de travaux. Alors, la règle de base est simple, pour une extension de plus de 20 m2, un permis de construire est obligatoire. Par contre, si la surface supplémentaire est inférieure à 20 m2, une déclaration préalable peut suffire. Mais si votre commune est dotée d’un PLU ou d’un POS, une déclaration préalable fera l’affaire même jusqu’à 40 m2 de surface supplémentaire. À partir de 150 m2, un permis de construire restera obligatoire dans tous les cas. D’un autre côté, assurez-vous que le prolongement communique avec la maison par des ouvertures existantes ou des ouvertures récemment créées.