Située au-dessus des murs porteurs, la charpente est un élément fondamental de la structure d’une maison. Elle soutient la toiture, protège contre les intempéries et assure la durabilité de la construction. Une charpente peut être réalisée avec plusieurs matériaux : bois, métal ou béton. Le bois est largement utilisé, car il offre de nombreux avantages, à condition qu’il soit de qualité. Dans cet article, vous allez découvrir les critères qui garantissent la qualité d’un bois de charpente.
La classe d’emploi du bois de charpente
Selon la norme NF EN 335, le bois est classé en fonction de sa résistance à l’humidité, un critère qui détermine son utilisation. On trouve cinq classes de bois sur le marché :
- Classe 1 : adaptée à une utilisation en intérieur, le bois peut être en contact avec un taux d’humidité inférieur à 20 %.
- Classe 2 : le taux d’humidité admis peut occasionnellement dépasser 20 %.
- Classe 3 : prévue pour une utilisation en extérieur, le taux d’humidité admis est régulièrement supérieur à 20 %.
- Classe 4 : destinée à un usage extérieur, le taux d’humidité admis est en permanence supérieur à 20 %.
- Classe 5 : conçue pour un usage extérieur avec un contact permanent avec l’eau.
Les bois utilisés pour réaliser les charpentes doivent être préservés par la couverture afin d’être préservés de l’eau. Mais cela les expose à l’humidité. C’est pourquoi on recommande un bois de classe 2 pour ce type de travaux. Vous pouvez en trouver à l’adresse https://www.overlau.be/.
La classe de résistance du bois de charpente
Les bois structurels disponibles sur le marché sont soumis à la norme NF EN 338, qui établit des classes de résistance mécanique. Parallèlement, la norme NF B 52-001 impose un classement visuel pour évaluer l’aptitude du bois à être utilisé dans une structure.
On identifie les classes de résistance par une lettre suivie d’un chiffre. Les lettres désignent le type de bois : C pour les résineux, D pour les feuillus, et GL pour les lamellés collés. Quant aux chiffres, ils correspondent à la valeur exprimée en mégapascals (MPa) du point de rupture du matériau lorsqu’il est soumis à une flexion. Ainsi, on obtient les classifications C30, C24 et C18 pour les résineux, et D30, D24 et D18 pour les feuillus.
Le classement visuel repose quant à lui sur des critères esthétiques liés à l’apparence du bois. Ces différents classements sont utilisés à des fins de commercialisation du matériau et de dimensionnement des structures.
Le choix du bois selon sa résistance n’est pas très difficile. Un tri est effectué depuis l’usine pour écarter ceux qui présentent des défauts susceptibles de perturber la solidité de la charpente.
Ainsi vous ne risquez pas de tomber sur des bois qui ont des nœuds trop importants, des fentes dans le sens de la longueur de la pièce, des flèches ou encore des poches de résines. Vous aurez à choisir parmi une gamme de bois ayant au minimum de bonnes capacités de résistance.
